Au croisement de l’histoire et de la littérature contemporaines, Elvire Diaz étudie l’émergence du « roman de la guérilla », la figure littéraire du résistant antifranquiste des premières années de la dictature et elle analyse la signification de l’essor de cette production dans le cadre de la problématique mémorielle qui s’est imposée depuis la Transition. Après une réflexion épistémologique sur l’écriture de l’histoire, l’ouvrage identifie un vaste corpus de romans publiés depuis les années 1980, les situe par rapport au genre historique et au roman de la mémoire historique espagnole et en analyse trois des plus représentatifs : Luna de lobos (Julio Llamazares), Maquis (Alfons Cervera) et La voz dormida (Dulce Chacón).